Les Guerriers de Brocéliande - Yumi - Fantastique

Prologue :


Il régnait une atmosphère glaciale dans la vallée de Jofd, la nuit, noire, semblait engloutir le monde.

Nuit sans étoiles
Dans le néant de la nuit
Qui s'étend à l'infini..

Le tonnerre grondait, la terre tremblait. La fin du monde ? Peut-être.
Les rues de Jofd était désertes, la mort, présente. Au loin on pouvait entendre les chants barbares des meurtriers rentrant joyeusement chez eux, comme si tout allez bien, comme si rien ne s’était passé.

A présent, seul le bruit de pas des sentinelles surveillants les alentours se font entendre. Pourtant, là, sous un amas de décombres, deux cœurs battent à tout rompre. Leurs respirations silencieuses n’étant qu’un murmure dans la nuit.

Avec précaution, ils s’extrairent de sous les planches de bois calcinées. Une femme, jeune, belle, aux yeux verts et aux cheveux d’un noir de jet. Sa silhouette fine, élancée. Elle est jeune, une vingtaine d’années environ. Dans ses bras, emmitouflée dans sa couverture se tient un petit enfant aux yeux mordorés.
La femme le sert contre elle et avance à pas feutrés au milieu de ce qui avait un jour était chez eux. Les cadavres jonchent les rues et une odeur nauséabonde commence à se faire sentir.

Puis un cris, une alerte. On les a repérées. La femme s’élance dans une course mortelle, derrière elle, deux barbares en armures, juchés sur leurs montures la suive à la trace. Elle ? Non. Sa fille, son enfant, sa vie.

Elles traversent la ville, à un rythme incroyable. Mais la femme sait qu’elle ne tiendra pas cette allure longtemps. Ensembles ils sortent de la ville – elles et leurs meurtriers – en direction de la forêt. Ils dépassent le panneau qui autrefois était lisible et indiquait : Welcome to Broceliande
Ironique car jamais personne n’était revenu vivant de cet endroit, mais la femme n’a pas le choix. Elle se sert des arbres pour se cacher et tromper leurs poursuivants. Tandis qu’ils les cherchent, elle prend son enfant et le berce doucement, avec toute la tendresse dont une mère est capable.
Un hennissement, des bruits de pas. Il va être trop tard.

Avec regret la femme pose son enfant sur le sol et dépose un baiser sur son front. Les larmes coulent sur ses joues, mais elle sait qu'elle n'a pas le choix.

Elle détache un pendentif aux étranges motifs de son cou et le passe autour de celui de son bébé.

"- Je compte sur toi pour le garder précieusement. Ils ne doivent pas savoir. Et n’oublis pas, où que tu sois, quoi que tu fasses je serais là avec toi. Cela a toujours été et cela sera toujours. Je vivrais éternellement dans ton cœur."

Puis elle pris un bâton, traça des lettres dans la terre, et partit, non sans regarder une dernière fois derrière elle.

Chapitre 1: L'assassin

L'homme s'avança dans la neige, toujours plus loin. Il savait ce qu'il voulait et comment il l'aurait. Il se souvenait encore de cette fameuse nuit où il avait enfin trouver sa victime, elle était là juste devant lui, si vulnérable. Il ne lui avait pas fallu beaucoup de temps avant de l'achevée. Lorsque son sang avait commencer à se répandre sur le sol, il l'avait fouillée. Et il s'était rendu compte qu'il n'était pas là. Tout ce chemin, toutes ces vies massacrées.. Pour rien. Il avait été trompé. Aveuglé par sa soif de vengeance il s'était lancé dans une aventure à corps perdu qui n'avait aboutit sur rien. Mais aujourd'hui tout était différent. Il était désormais sûr de l'endroit où se trouvait l'objet et avait calculé à l'avance ses pourcentages de réussite. Si ses calculs étaient exacts, le propriétaire de la relique était une jeune fille de 16 ans. Si simple à abattre. Tout comme sa mère quelques années plus tôt.
C'est donc le cœur léger qu'il continua à marcher, d'un pas rapide et vif se rapprochant toujours plus près de sa proie.

Soudain il se figea. Un bruit lui était parvenu à quelques mètres. Les secondes s’écoulèrent, une, deux, trois.. Une silhouette s’élança vers l’assassin qui dégaina son épée d’un geste précis et rapide. Il allait frapper lorsqu’il reconnu l’homme lui faisant face.

« - Drew ? Toi, vivant ? »
L’interpellé resta muet d’étonnement. Il lui fallut un moment avant de retrouver l’usage de la parole.

« - Clark, mon frère ! »
Le dénommé Drew lança une bourrade dans le dos de son frère.

« - Incroyable, toutes ces années j’ai cru que jamais je ne retrouverais contact avec le monde humain et te voilà ! »

« - Oui me voilà, plus déterminé que jamais. »
Une lueur inquiétante brillait dans les yeux de Clark, un désir puissant de vengeance.

« - Tu me semble bien ambitieux. » déclara Drew.

« - Tu me connais bien. » lui répondit Clark avec un sourire mauvais.

« - Tu prépare un sale coup, pas vrai ? » lui lança Drew.

« - Je n’est jamais pu te cacher quoi que ce soit. Effectivement je prépare quelque chose d’énorme, quelque chose qui bouleversera à jamais le fonctionnement du monde. Notre peuple est resté dans l’ombre bien trop longtemps, il est temps d’y mettre un terme. »

« - Et que compte tu faire ? »

« - J’ai trouvé un objet, appartenant à une famille spécifique. Je sais où il se trouve et je vais aller le chercher. Cet objet est une relique ancienne instaurant l’équilibre dans le monde. Tant qu’elle est gardée par son propriétaire. »

Le même sourire mauvais commença à prendre forme sur le visage de Drew.
« - Si j’ai bien compris, tu souhaites t’emparer de l’objet pour créer un déséquilibre mondial et profité du mouvement de panique pour prendre le pouvoir. »

La facilité avec laquelle Drew comprenait tout avait toujours était déconcertante.

Chapitre 2 : Incendie

« - Quand tu auras fini, tu iras me chercher le linge étendu sur la terrasse ! »

« - Oui Anya. »

M’efforçant de rester le plus aimable possible, je ruminais intérieurement. Sincèrement, si être une femme se résumait à ça, je crois que j’aurais préféré être un homme. Je terminais rapidement mon ménage puis sortit de la maison, un panier sous le bras. Lorsque j’ouvris la porte, ce fut avec émerveillement que je contemplais le paysage. J’avais beau le voir chaque jour depuis ma plus tendre enfance, jamais mes yeux ne s’étaient habitués à un tel paysage. Le village se trouvait au cœur même de Brocéliande, dans une clairière entourée d’arbres et de neige. Le lac traversant le village était gelé. Le soleil couchant était en feu. Je restais ainsi un moment, me délectant de cette merveille de la nature. Je portais ma main droite à mon cou, serrant mon collier contre mon cœur. Ce collier était tout ce que je possédais, il était en argent sertit d’une pierre d’émeraude. J’ignorais depuis combien de temps je l’avais, depuis toujours me semblait-il. Je repris mes esprits, m’apercevant que j’étais entrain de divaguer, et commença à ranger le linge dans le panier, séparant les épingles d’un côté, les vêtements de l’autre. Lorsque j’eu fini, il faisait nuit. Au moment où je m’emparais du panier, un cri retentit. Je me figeais de stupeur, tous mes sens en alerte. Soudain, les arbres autour de moi prirent feu, comme un brasier géant encerclant le village. Je lâchai mon panier, qui tomba lourdement sur le sol et dispersa le linge un peu partout. Le spectacle était terriblement effrayant et terriblement beau. Les hommes sortirent tous de leurs foyer, armes en mains. Walter, le mari de Anya fut également de la partie. Ce dernier me cria de rentrer tandis qu’il partait rejoindre le reste des hommes vers l’endroit où les arbres avaient pris feu. Je me précipitais à l’intérieur. Aucune trace d’Anya. La maison n’était pas grande, deux chambres, une salle de bain et une cuisine faisant également office de salle à manger. Je trouvais Anya dans ma chambre en compagnie d’un homme d’environ 40 ans, grand, aux cheveux très blonds et rasés. Ses yeux étaient bleus comme la glace. Il menaçait Anya avec un couteau.

« - Où est-elle ? Je sais que vous la cachez quelque part.. »

N’écoutant que mon cœur je m’interposait. Courage ou folie ? Je ne saurais le dire..
« - Eh toi là ! Je t’interdits de la toucher ! »

L’homme fit brusquement volte-face. Il loucha sur mon collier avant d’arborer un immense sourire.
« - Il était temps. »

Il se jeta sur moi et me plaqua contre le mur avec une violence inouïe qui me coupa le souffle.
Il plongea son regard dans le mien. Il semblait réfléchir. Après quelques dixièmes de secondes il me dit :
« - Je ne vais pas te tuer, ce serait du gâchis. Tout ce que je veux c’est ça. »

Pensant qu’il allait me frapper je fermais les yeux. Au lieu de cela je sentis ses mains dans mon cou. Il détachait mon collier ! Le seul souvenir de mes parents biologiques ! Je voulu le lui arracher des mains mais il s’empara de mon bras d’un geste précis et rapide.
« - Je te déconseille fortement de te mesurer à moi si tu tiens à la vie. A moins que tu ne veuilles finir comme ta mère. »

J’ouvris de grand yeux éberlués. Puis je lui lançais avec toute la haine dont je pouvais faire preuve :
« - Qu’avez-vous fait à maman ?! »

Pour toute réponse il m’adressa un immense sourire avant de disparaître.

Chapitre 3 : Le Général Own

Le lendemain il faisait toujours aussi noir. Il ne restait pas grand chose du village, les hommes avaient envoyés un oiseau messager à l’Empire pour qu’ils envoient quelques soldats et fassent le compte rendu des dégâts matériel. Heureusement, il n’y avait pas de blessés. Pendant que nous mettions de côté les objets et nourritures ayant résistés, je m’interrogeais intérieurement. Pourquoi le jour ne s’était-il pas levé comme depuis toujours ? Pourquoi l’homme qui avait détruit le village disait-il avoir seulement besoin de mon collier ? Et d’ailleurs, comment connaissait-il l’existence de celui-ci ? Et ma mère, qu’avait-elle à voir là-dedans ? Mes idées étaient terriblement confuses.
Soudain j’entendis des hennissements, les soldats étaient arrivés.
Tout le monde accouru vers eux, les gens criaient et se bousculaient. L’homme à la tête de la troupe leva la main, leur intimant le silence.
« - Parlons tranquillement je vous pris. S’agitez ne servira à rien, sinon à rendre la situation encore plus complexe. »

Comme si ses paroles avaient eu un quelconque effet sur les habitants, ils se turent tous immédiatement.
« - Je suis le Général Own. Je viens ici en reconnaissance. Mes soldats vont notés tous les dégâts matériels ainsi que l’état des lieux actuels. Nous vous avons également apportés des vivres. »

Des murmures d’approbations retentirent dans la foule.
« - J’ai une dernière chose à vous demandez. Nous avons ouïe dire que tout ce ravage serait l’œuvre d’un homme. Est-ce que quelqu’un peu me le décrire ? »

Personne ne s’exprima. Seules Anya et moi avions vues cet homme. Mais Anya était encore sous le choc et Walter était à ses côtés. J’avais apparemment mieux résistée.

Je levais donc la voix pour que le Général m’entende.
« - Il était grand, extrêmement blond au crâne rasés et aux yeux bleu azur. Ses vêtements étaient de peaux d’animaux. » ajoutai-je

Le Général me détailla sans émotion puis inclina la tête.
« - Je vous remercie. »

Il semblait soucieux à présent. Ses traits étaient tendus. Connaissait-il notre ravisseur ?
Il s’éloigna quelque peu pour attacher son cheval et la foule s’éparpilla. Les femmes allèrent chercher leur ration de nourriture tandis que les hommes discutaient avec les soldats. Je me dirigeai vers les soldats distribuant les vivres pour prendre celles de Walter, Anya et les miennes. Une fois que j’eu tout pris je me rendis vers ce qui nous restait de maison. A mis chemin, je fit tomber un paquet, lorsque je me penchai pour le ramasser, quelqu’un d’autre le fit à ma place. Le Général.
« - Besoin d’aide ? »

Je le dévisageai entièrement. Il était assez grand, jeune, 25 ans tout au plus, ses cheveux d’ébène tombaient en cascade dans son dos et ses yeux avaient une étrange couleur rouille. Il était assez musclé et portait son épée à la ceinture. Il avait beau être impressionnant, cela ne l’empêcha pas de rougir légèrement sous mon regard, ce qui me fit sourire. Pour couper court à son malaise je lui répondit avec naturel :
« - Oui, merci. »

Il sembla reprendre ses esprits, bien qu’il eu l’air un peu troublé.
« - Je.. hum, Apparemment vous auriez aperçu l’homme ayant causé ces dégâts ? »

Et comment !
« - Je l’est plus qu’aperçu, il m’a littéralement menacée avec son couteau ! » lui dis-je en mimant un psychopathe en pleine hystérie, moitié hilare.

« - Je suis on ne peut plus sérieux. » me répondit le Général, vexé que je me moque ainsi de lui

« - Moi aussi, je suis sérieuse. » lui répondis-je calmement, cette fois.

Ravi de s’apercevoir que j’avais retrouvée mon calme il me demanda :
« - Peut-on savoir pourquoi il vous a menacée ? »

« - A dire vrai, j’aimerai bien le savoir moi-même. Je.. Je possédais un collier depuis très longtemps, je pense qu’il avait appartenu à ma mère. Cet homme le voulait absolument. Il me l’a dérobé. »

« - Cela explique tout. » déclara-t-il, effrayé.

Il fallait qu’il m’explique parce que moi, je n’y comprenais absolument rien.

Chapitre 4 : La discussion

Cela faisait quelques heures que nous marchions à travers la forêt. Le Général avait affirmé que la forteresse de ceux qui m’avaient volés était à l’extrême nord de Brocéliande. Mais notre mission première était, malheureusement, de nous rendre à l’extrême sud où se trouvait Aria, la capitale de l’Empire où résidait l’Empereur. Là-bas, il devrait prévenir ce dernier qu’un terrible complot était sur le point d’aboutir, bien entendu, ce cher Own n’a pas voulu me mettre au secret. Et tout cela aurait encore pu être supportable si nous avions des chevaux. Or, Own disait que les terres de Brocéliande étaient sacrées et que les animaux y passants, ou y résidant devaient être libres. Stupide légende, cela ne faisait aucun doute. Ça voulait donc dire qu’une fois que nous aurions remplit notre mission à Aria nous devrions traversé Brocéliande à pieds jusqu’au nord ? Et les armées, si guerre il y avait, comment feraient-elles pour traverser sans être épuisées à l’arrivée ?
Le Général avait les réponses à mes questions mais ne souhaitait pas s’étendre sur le sujet, il me répondait simplement que je le saurais bien assez tôt.
Lorsqu’il commença à faire nuit il proposa que nous nous arrêtions pour dormir. Je sortit la nourriture que nous avions emmené pour le voyage tandis qu’il allumais un feu.

« - Nous allons dormir à la belle étoile ? » demandais-je.
« - Oui. Pourquoi, cela vous pose-t-il un problème ? »
« - Pas le moins du monde. » lui répondis-je, enchantée par cette nouvelle expérience.

Pendant qu’il remplissait la cruche d’eau, je fit cuire la viande sur le feu.

« - Vous arrive-t-il souvent de dormir dehors ? » m’enquis-je
« - Oui, cela arrive. »
« - Pouvez vous me racontez quelques-uns de vos périples ? »
« - Peut-être une autre fois »

Je soupirais intérieurement. Chaque fois que j’essayais d’engager la conversation, la plupart du temps il ne répondait jamais par plus de quatre mots. Je me demandais ce qui le bloquais ainsi.
Je servit la viande et commençais à manger en silence.

« - Vous ne parlez plus ? » me demanda-t-il.
« - Ce que vous êtes frustrant ! » explosai-je.

Il prit la mine étonnée de celui qui ne comprenait pas, ce qui m’agaçais encore plus.

« - Toute la journée j’ai essayée d’avoir une conversation dite normale et toute la journée vous avez esquivé mes questions, Général. Alors j’avoue que là j’ai du mal à vous comprendre. » lui dis-je plus calmement.

Il me dévisagea intensément, comme s’y j’étais une espèce en voie de disparition, ce qui me mit fort mal à l’aise. Au bout d’un moment je fini par me demander si je n’avais pas quelque chose sur le visage. Mais non. J’étais toujours moi, assez grande et svelte, à la silhouette élancée et aux cheveux caramels qui descendais jusqu’à ma taille. Mes yeux étaient bleus-gris et mon nez droit. Mes vêtements étaient faits de simples tissus marrons, rien de très original. Vraiment, tout allez bien.
Le prince sortit subitement de sa rêverie en secouant la tête. Il murmura quelques mots incompréhensibles avant de parler de nouveau.

« - Je m’excuse. Il est vrai que je ne vous est pas beaucoup parler mais je ne suis pas quelqu’un de très sociable. Désormais je ferais plus attention. Y aurait-il quelque chose que je puisse faire pour que vous me pardonniez ? »

Jamais il n’avait été aussi aimable avec moi, ce qui me remplit d’espoir de pouvoir enfin échanger quelques mots.

« - Et bien.. Déjà j’aimeriez que vous m’appeliez par mon prénom et que vous me tutoyer. Je ne suis pas habituée aux vouvoiements. »
« - Très bien mais en ce cas il vous faudra me tutoyer aussi, sinon ce ne serait pas juste. » me dit-il en souriant.

« - Je ferais de mon mieux. » lui répondis-je en lui rendant son sourire.

« - Maintenant, puis-je connaître ton prénom, jeune inconnue ? » me demanda-t-il, gaiement.
« - Je m’appelle Liana. Et toi ? »

Il me sembla voir ses joues rosirent légèrement. Il ne devait pas être habitué aux tutoiements.

« - Enchanté, Liana. Moi c’est William. Mais tu peut m’appeler Will. »

Après ces quelques paroles nous terminâmes de manger en silence. Lorsque tout fut ranger dans le sac, nous nous allongeâmes de part et d’autre du feu encore crépitant, les yeux tournés vers le ciel.

« - A quoi penses-tu, Will ? »
« - Je pense à mes parents, à ma vie future. »
« - Cela semble te tourmenter. »
« Effectivement. La loi de la capitale de l’Empire veut que chaque homme vivant à Aria se marie à l’âge de 25 ans. Souvent, les mariages sont très étranges car les hommes prennent de très jeunes femmes pour êtres certains de perpétuer la lignée. Le plus jeune mariage a eu lieu il y a peu, un homme s’est marié avec un enfant de 2 mois, ses parents n’ont même pas pu l’élever. »
« - C’est terrible ! Mais en quoi cela te concerne-t-il ? »
« - Et bien moi aussi je vais devoir me marier. Mes parents m’ont affirmés qu’ils me laisseraient choisir ma future épouse. Le problème étant que les hommes d’Aria prennent les femmes de plus en plus jeunes. Je suis contre cette pratique, je voulais choisir une personne plus âgée. Mais je ne l’est pas encore trouvée. Si je ne l’a trouve pas mes parents me marieront avec une enfant de 8 ans. Je ne veux pas de ça. »
« - Mais tu es Général, tu voyages beaucoup. Tu finiras forcément pas trouver la bonne personne. »
« - Peut-être mais il ne reste que 4 mois avant que je fête mes 25 ans. Quatre mois pour trouver ladite personne qui acceptera de passer le restant de ses jours avec moi. »
« -Effectivement, il ne te reste pas beaucoup de temps. Mais je ferais de mon mieux pour te venir en aide si besoin est. »