Enceinte ?! Fanfiction Harry Potter sur les Maraudeurs: Fantastique, romance

Devant son café au lait, Lily Potter contemplait encore une fois l'album photo de son mariage, qui avait eu lieu quelque mois auparavant. Et, encore une fois, elle sourit toute seule.
Elle était tellement heureuse d'avoir épousé James ! C'était vraiment l'homme de sa vie... Réprimant un éclat de rire, elle songea que, quelques années plus tôt, cinq pour être précise, elle haïssait James Potter et le traitait de tous les noms à chaque fois qu'il lui faisait des avances.
Lily se leva, rangea l'album et la table de son petit déjeuner. Elle alla dans la salle de bains, et fit couler l'eau pour son bain. Puis, doucement, elle entra dans la chambre et sourit en voyant James dormir. Et regarda sa montre. Bon, 11H30, il fallait quand même se lever, elle avait un rendez-vous important avec un collègue de St Mangouste...
Prenant son inspiration, Lily se jeta sur le lit, et accessoirement sur son mari.

_ Hein ?! Kisspass ?? Fit James, réveillé en sursaut.

Lily éclata de rire, et se jeta dans les bras de son mari, qui, surprit, la serra contre lui.

_ Qu'est-ce que tu as cassée ?
_ Quoi ? Demanda Lily, interloquée.
_ Bon, que me vaut ce câlin prématuré ?
_ Ah ah, vas-y, fait ton gros macho...

Lily croisa les bras, boudeuse, et essaya de se dégager de l'étreinte de James.

_ Je rigole, Lily Jolie.
_ J'aime beaucoup ce surnom, fit Lily, rêveuse.
_ Pourtant, à Poudlard, tu me mettais une baffe à chaque fois que je l'utilisais...
_ C'est parce que tu étais trop prétentieux, à l'époque.
_ Tiens ? Tu aurais du me le dire !

Lily éclata de rire en se rappelant le nombre de fois (8456 ou 9543 ?) où elle avait traitée James de « Tête-Enflée » ou de « Monsieur-je-suis-le-plus-beau-le-plus-fort-le-plus-intelligent ».
James sourit, puis l'embrassa tendrement. Lily s'abandonna dans ses bras.
Tant pis pour le rendez-vous, pensa t'elle, amusée. On ne compte pas quand on aime...
Au bout de 20 minutes, la jeune fille se leva quand même.

_ Où tu vas ?
_ Désolé, James, faut que je me lève, j'ai un rendez...

En descendant du lit, Lily venait de mettre le pied dans une flaque d'eau. Une énorme flaque d'eau.

_ Merlin ! Le bain !

Elle sortit de la chambre et traversa la cuisine en pataugeant et observa le désastre. Elle avait complètement oubliée l'eau.

_ Mais... Qu'est-ce qui s'est passé ?

Lily se retourna. James, en caleçon, les pieds dans l'eau, observait la cuisine d'un air ahuri.

_ James, mon chéri, je suis désolée, j'avais fait couler un bain, je voulais te réveiller, et puis tu m'as embrassée, et...
_ C'est pas grave, Lily. Ecoute, file vite à ton rendez-vous, je vais tout nettoyer...

Il n'eu pas le temps de finir, sa femme s'était déjà jetée à son cou pour le remercier. Puis elle attrapa sa baguette magique, décrocha son manteau et sortit précipitamment de l'appartement.
James soupira, prît sa propre baguette sur le comptoir et lança :

_ Evanesco !

Pendant ce temps, attablée à une terrasse de restaurant, Lily attendait impatiemment le mystérieux collègue avec qui elle avait rendez-vous pour améliorer un service de l'hôpital St Mangouste, où elle travaillait. Impatiente, elle songea qu'il aurai d'abord du améliorer sa ponctualité.

_ Bonjour, vous êtes Lily Evans ?

Lily se retourna, face à un grand homme brun. En smoking cravate, les yeux gris pleins d'assurance, il lui adressait un sourire ravageur. Agacée, Lily lui serra la main.

_ Je suis Lily Potter, Monsieur... ?
_ Ravel. Fabrice Ravel, pour vous servir.
_ Bien, asseyez-vous, on ne va pas y passer la journée.

Fabrice s'assit, posa sa mallette par terre, puis s'accouda à la table et regarda Lily droit dans les yeux. Une Lily qui fronça le nez.

« Qu'est-ce que c'est que cette odeur ? C'est son after-shave ? »

_ Bien, Mademoiselle Evans...
_ Non. Madame Potter. Je suis mariée.

Et elle lui agita sa bague sous le nez.
Fabrice fronça les sourcils.

_ Oh, je vois. Bien, parlons de notre contrat de rénovation...
_ Monsieur et Madame ont-ils choisis ?

Une plume à papote jaune vive, à coté d'un bloc de papier qui flottait dans les airs était venue prendre la commande.

_ Hum, un faux-filet pour moi, choisit Fabrice.
_ Heu... Des raviolis, fit Lily en prenant le premier plat qui lui venait, car elle n'avait pas faim du tout.
_ Très bien.

La plume canarie écrivit la commande et partit. Fabrice sourit à Lily, qui sentit une vague de nausée monter en elle.

« Mais, c'est pas possible, ça sent vraiment fort... »

_ Bien, Lily, où en étions nous ?

Elle secoua la tête de peur de vomir si elle ouvrait la bouche. Fabrice parut surpris et sembla inquiet.

_ Vous ne vous sentez pas bien ?

Lily aquiesca et se leva soudainement. Elle couru jusqu'au toilettes et vomi.
En ressortant, elle croisa une vielle femme aux cheveux grisonnant, une écharpe autour du cou, qui s'appuyait sur une vielle canne. En sentant son parfum, un mélange de rose et de violette banal, Lily se plaqua la main sur la bouche et retourna vomir. Elle se regarda dans la glace, et essuya son front moite de sueur.

_ Mais qu'est-ce qu'il m'arrive ?

Lily sortit par derrière, pour ne pas retourner voir Fabrice Ravel, et courut chez elle.

Pendant ce temps, James venait de terminer de nettoyer l'inondation provoquée par Lily. Regardant autour de lui, satisfait, il décida soudain de rendre visite à son meilleur ami, Sirius Black. Attrapant une feuille de papier et une plume, il griffonna un petit mot pour Lily, la prévenant de son absence, et s'avança dans l'âtre de la cheminée. Il prit une poignée de Poudre de Cheminette, lança un : « Chemin de Traverse ! » retentissant et disparut dans les hautes flammes émeraudes. Au même moment, Lily déboula dans le salon, blême et fatiguée.

_ James ?

Sur le buffet, un papier l'attendait :

Mon amour,

Je suis chez Sirius, je rentrerais dans deux heures environ.
J'ai tout nettoyé, ne t'en fais pas.
Si tu rentres plus tôt que prévu, ne m'attend pas pour déjeuner.
Je t'aime,

James.

En lisant le mot de James, Lily ressentit un petit pincement au cœur étrange. Elle secoua la tête.

« Si James avait su que tu ne te sentait pas bien, ma vielle, il serait resté, alors arrête avec tes coup de blues ! »

Puis, comme ça, sans prévenir, des larmes se mirent à couler sur ses joues, Lily sentit ses jambes faiblir sous son poids et elle s'écroula par terre. Elle se redressa presque tout de suite, les jambes tremblantes.

« Mince, qu'est-ce qui se passe ?! »

En titubant, elle entra dans la chambre et s'allongea.

« Lily, tu vas dormir un peu et tout ira mieux. Tu travailles trop, voila tout... »

Et elle s'endormit immédiatement d'un sommeil profond.
Pendant ce temps là, James, devant la façade de la maison de Sirius, frappa à la porte. Ce dernier ouvrit la porte brusquement, toujours aussi beau.

_ Je t'ai déjà dit de dégager ! Oups, désolé, Corn', je croyais que c'était encore la voisine... Entre.

James enleva son manteau et pénétra chez Sirius. La maison, grande et belle, était très accueillante, contrairement au 12, square Grimmaurd. James n'était venu qu'une seule fois chez les Black, et il n'avait pas gardé un bon souvenir de la vielle maison poussiéreuse et de son vieil elfe de maison, Kreattur, s'il se souvenait bien. L'elfe, en le croisant dans le salon, avait baissé la tête et avait dit entre ses dents : « Encore un ami du jeune traître Sirius, il vient nous narguer dans notre propre maison. Oh, le fils indigne a tellement fait de peine à ma maîtresse... ». Et il était parti. Interloqué, James avait regardé Sirius, qui avait haussé les épaules, l'air de dire : « J'ai l'habitude »

_ Qui est cette charmante voisine ? Fit James en revenant au présent.
_ Oh, rien, une fille complètement folle. Elle me harcèle. N'empêche, je la comprend, moi aussi, si j'étais une fille, je me harcèlerais, je suis tellement beau, déclara Sirius en faisant un clin d'œil à James et en rejetant ses boucles brunes qui tombaient devant les yeux avec une élégance désinvolte. C'est pour ça que je lui pardonne, tu vois ?
_ Je vois surtout que tu ne changeras jamais, fit James, amusé.
_ Remus ! Regarde qui est là !

Avec joie, James vît que son autre ami, Remus Lupin était déjà là, assis dans le grand fauteuil noir du salon.

_ Lunard ! Comment vas-tu ?
_ Un peu fatigué, mais ça va.

En effet, Remus avait l'air fatigué. De grandes cernes soulignaient ses yeux noisette, son visage, vieilli prématurément, était barré d'une grande cicatrices, il portait une veste trop grande, grise souris, qui était rapiécée à plusieurs endroits. Ses cheveux châtains étaient parsemés de mèches blanches.
Il se leva, serra son ami dans ses bras et se rassit aussitôt.

_ Et Lily ? Pourquoi n'est-elle pas avec toi ?
_ Elle avait un rendez-vous urgent, parait-il...

On sentait l'acidité dans sa voix.

_ Avec un homme.
_ James, tu es stupide, déclara calmement Remus.
_ Je sais. Et jaloux, en plus, acquiesça le concerné.

Les trois amis se regardèrent et éclatèrent de rire.

_ Alors, Sirius, que fais-tu, tout seul, dans cette grande maison, toute la journée, vu que tu n'as toujours pas trouvé de travail ? Demanda James en s'asseyant à côté de Remus.
_ D'un, je ne suis pas souvent seul, répondit Sirius avec un sourire goguenard. Et de deux, ce n'est pas moi qui ne trouve pas de travail, c'est le travail qui me fuit... Sinon, je m'ennuie. Des fois, j'en arrive même à regretter la pleine lune...
_ C'est ça, regrette, regrette, s'exclama Remus, la voix soudainement grave.
_ Je plaisante, Mumus.

L'après-midi passa vite, et James rentra en transplanant directement chez lui. Il atterri au milieu du salon, et découvrit sa femme allongée sur le lit, assez pâle. Inquiet, James la secoua légèrement pour la réveiller.

_ Lily ? Ca ne va pas ?
_ Hein... James ! Tu es rentré !
_ Oui, chérie. Qu'est-ce qu'il y a, tu es toute pâle !
_ Je... Je ne sais pas très bien...

Tout à coup, Lily se dressa, se plaqua la main contre la bouche et se précipita dans les toilettes, où James l'entendis vomir.

_ Lily ! S'inquiéta James en se précipitant derrière elle. Tu es malade ?
_ Je crois, répondit Lily d'une voix blanche.
_ Je pense qu'il faudrait que tu manges quelque chose. Viens, je vais te faire du poulet.

Lily aquiesca faiblement et suivi James jusqu'à la cuisine. Ce dernier prit une assiette, la déposa devant sa femme et entreprit de jeter des morceaux de poulets dans la poêle.

_ Tiens, goûte moi ça, ça va te requinquer...

Lily en avala un prudemment, le mastiqua lentement et le recracha aussitôt.

_ Pouah ! Il a un goût atroce !

Etonné, James en mangea un, qu'il trouva bon, pourtant.
Lily se leva et mit son manteau, soudain ragaillardie.

_ Je vais aller au travail, je me ferais examiner en même temps.
_ Mais...
_ Ne t'inquiète pas, je vais bien, fit Lily en adressant un sourire à James. A tout à l'heure !

Et elle sortie.
Dans la rue, Lily se dépêcha de marcher jusqu'à l'hôpital, le vent d'automne la faisant frissonner.
Arrivé prés du petit magasin vieux de la rue moldue, Lily s'adressa discrètement au mannequin d'entrée et pénétra dans le hall d'accueil aux murs fraîchement immaculés de l'hôpital St Mangouste pour les maladies et blessures magiques. Adressant rapidement un salut de la main à la sorcière blonde d'accueil, elle entra dans la salle commune des guérisseurs, enfila rapidement sa blouse verte à l'emblème de l'hôpital (une baguette magique croisée avec un os) et regarda autour d'elle avant de se rendre au travail. Par chance, un vieux guérisseur à la longue barbe grise était là, assis à une table devant un rapport, un verre de jus de citrouille à la main. Nigel Pye, si elle se souvenait bien. C'était un bon guérisseur, si elle croyait les rumeurs. Elle s'approcha de lui, et lui tapota sur l'épaule.

_ Hum... Mr Pye ?

Le vieil homme se retourna, aperçu Lily, lui sourit et se leva.

_ Bonjour, Miss... ?
_ Lily Potter, Mr Pye. Je... je venais vous voir, parce que... Je ne me sens pas bien depuis ce matin, et j'aurais voulu que... Vous me donniez votre avis, Monsieur.
_ Hum...

Le guérisseur sortit une pipe malodorante de sa poche et s'en tapota le menton.

_ Eh bien, que vous arrive t'il ?
_ Je ne sais pas, fit Lily la voix soudain tremblante.

Et d'un coup, elle se mit à pleurer.

_ D'abord, au dé-déjeuner, j'ai vomi plusieurs fois, je... Je pleure beau-beaucoup, je me suis évanouie cet après-midi, mais c'est peut-être à cause du pou-poulet...
_ Du poulet ?
_ Oui, James... Mon ma-mari m'a fait du poulet à midi, mais il avait un goût affreux, je me sens fai-faible, je... Je n'en peux plus...

Les larmes coulaient sur les joues de Lily, sans qu'elle sache vraiment pourquoi. Mr Pye s'approcha, tendit un mouchoir à la jeune femme et réfléchis tandis qu'elle se mouchait à grands bruits.

_ Ecoutez, Lily, fit le guérisseur d'une voix douce. Je crois que j'ai la réponse à vos problèmes, mais il me faudrait quelques analyses pour en être sûr. Alors, soyez tranquille, nous allons régler cela.

Lily hocha la tête, les yeux rouges, et suivi le vieil homme dans sa salle d'examen.

Chez lui, James se tracassait pour Lily, ses réactions étaient vraiment bizarres...

« Peut-être que tu avais raison, finalement, mon vieux. Peut-être que ce rendez-vous urgent n'en était pas vraiment un... Pff, n'importe quoi, James ! Lily ?! Jamais de la vie ! »

Mais les doutes s'étaient insinués dans son esprit et James devina qu'il serait difficile de les déloger de sitôt. Soupirant, se passant la main dans les cheveux et remontant ses lunettes sur son nez, le jeune homme se leva, et il décida de préparer un repas amoureux surprise pour Lily. Comme au bon vieux temps, pensa t'il.

Pendant ce temps, du côté de Lily...

_ Non !!

« Ce n'est pas possible ! C'est... C'est pas vrai, je... Je ne suis pas... »

_ Si ! Enceinte, annonça le vieux Mr Pye en souriant.

Instinctivement, Lily porta la main sur son ventre. Les larmes se remirent à couler.

« Non... Mais... Non, non... Que va dire James ?! »

_ Vous n'êtes pas heureuse ? Demanda le guérisseur, le sourire s'effaçant de son visage.
_ Ce... Ce n'est pas prévu ! Je... Je ne peux pas... Le garder !
_ Madame Potter, quel âge avez-vous ?
_ 22 ans.
_ Et bien, pourquoi ne voulez-vous pas le garder ? Questionna Mr Pye, interloqué.
_ Je...

Inconsciemment, Lily s'imagina, un beau bébé dans les bras. Mais James en voudrait-il ?

_ Vous avez raison, je suis stupide, fit Lily en se forçant à sourire. Je... J'y vais...

Et elle sortit en coup de vent, traversa le couloir bondé et se précipita dehors.

« Je... Je suis... Enceinte ? »

Déboussolée, elle pivota sur elle-même et transplana.
Et atterrie dans la cuisine, où la lumière était éteinte.

_ Euh... James ?
_ Tadaa !

James venait d'allumer la lumière, et Lily découvrit une table dressée, des roses partout dans l'appartement, l'album de leur mariage ouvert sur la table, pleins de plats succulent posés sur la table, comme la tarte à la mélasse, le dessert préféré de Lily. James avait servi des Bière-au-beurre à chacun d'eux, et se dernier leva sa baguette, en l'air, et un message en sortit, composé de cœur roses : Lily Potter, je t'aime !!
Ebahie, Lily sentit les larmes coulées sans qu'elle pu les retenir. Inquiet, James s'approcha d'elle.

_ Ca ne te plaît pas ?
_ Oh, James, bien sur que si, c'est superbe... Je... Je ne sais pas quoi dire...

Soulagé, James tira la chaise de Lily, et s'adressant à elle d'un air pompeux, il dit :

_ Après vous, belle damoiselle !

Riant à travers ses larmes, Lily s'assit, et sentit une boule se former dans sa gorge.

_ Euh, James... Il faut que je te dise un truc...
_ Oui, mon amour ?
_ En fait, c'est compliqué...

Les doutes refirent surface dans le cerveau de James. Allons bon, il devenait paranoïaque, maintenant !

_ Est-ce que... Tu aimerais avoir des enf...

BANG !

Au même moment, le cadre accroché au mur, celui qui représentait la photo de fin d'année à Poudlard, se décrocha et tomba par terre dans un bruit sourd. Des cris de protestations s'élevèrent du cadre.

_ Hey ! Ca va pas, non ?!
_ Peut-être que si ta tête était moins gonflée, Black, on ne serait pas tombés !
_ La ferme, Servilus !
_ Sirius, calme toi...
_ J'ai faim !! Quelqu'un à un cookie ?
_ Peter, TAIS-TOI !

James se leva d'un bond, redressa le cadre et revînt s'asseoir en face de Lily.

_ Excuse moi, je n'ai pas bien entendu la fin de ta phrase, vas-y ?
_ Euh...

Lily rassembla tout son courage.

_ Je... Je me demandais si tu aimerais... Avoir... Des enfants.
_ ?!

James en tomba presque de sa chaise.

_ Hein ?! Des enfants ?! Pourquoi tu me demandes ça... Maintenant ??
_ Parce que je suis enceinte.

Lily se plaqua la main sur la bouche, elle n'avait pas voulue le sortir comme ça.
Pour le coup, James tomba vraiment de sa chaise.
Il se releva, abasourdi.

_ Tu peux répéter ça, len-te-ment, s'il te plaît ?
_ Je... Suis... Enceinte. D'un mois, m'a dit le guérisseur.

Les larmes refirent leur retour devant le visage stupéfait de James.

_ Oh, James, je suis désolée...

Lily posa ses mains sur son ventre, les jambes soudain flageolante. Qu'allait t'elle faire ? Le garder ? S'en débarrasser ? Elle en serait incapable.
Là, James retrouva la parole.

_ Désolée ??
_ Oui, je... Je suis désolée.
_ Mais pourquoi ?

Lily le regarda, les joues baignées de larmes et le regard interloqué.

_Ben...
_ Je... Vais être... Papa ?

L'espoir brilla dans le cœur de Lily. Cela voulait t'il dire qu'il était heureux ?

_ Oui...
_ WWAAOOUUHH !!!

James se précipita sur une Lily ahurie, l'embrassa fougueusement, puis la souleva dans ses bras. Mais la reposa à terre immédiatement, inquiet.

_ Oups ! Ca va ?
_ Je crois...
_ JE VAIS ETRE PAPA !!!!!!

James commença à danser partout dans l'appartement.
Lily sentit son cœur se gonfler de joie. James voulait un enfant ! Son enfant !

_ Ce sera un petit garçon ! La la !! Il sera superbe ! La la !! Sirius sera son parrain, on va déménager pour prendre une petite maison à la campagne, pour que le bébé soit bien, il grandira heureux, il ira à Poudlard, et... Ce sera un grand héros de Quidditch !! La la la !!!
_ James !
_ Quoi ??

Il s'arrêta aussitôt de danser et de chanter et se rua sur Lily, le visage inquiet.

_ Tu as mal ? Tu as envie de vomir ? Tu veux des fraises ?
_ Non. Je t'aime.

Et elle se jeta dans ses bras, heureuse.
James, dont le débordement soudain de joie avait fatigué, la serra contre lui. Un bébé ! Sa Lily Jolie avait un bébé, et pas n'importe lequel, son bébé dans le ventre ! Elle était...

« Enceinte », pensèrent les deux heureux futurs parents au même moment. Et pour eux, à cet instant, c'était le plus beau mot du monde.