One Shot Hétéro. "C'était la fois de trop."

Encore une fois, ce soir, elle est seule. Seule avec elle-même. Seule avec sa peine. Sa douleur. Sa tristesse. Les S.O.S qu'elle à lancée n'ont jamais étés perçus par personne. Elle est abandonnée. Tous l'on abandonnée. Tous. Lui en premier. Lui, Jonas. Son frère. Jumeau qui plus est. Jamais elle n'a connu le sentiment d'être aimer. D'avoir des amis. Jamais personne ne l'a aidée. Jamais. Alors au fil des années, son monde s'est crée. Elle ne voulait plus souffrir. Elle voulait s'échapper de cet enfer. Elle qui avant riait "Ich bin Lust und ich liebe dich mein Bruder!" Pleurait maintenant en criant "Ich möchte überspringen. Lassen Sie mich sterben". Oui elle voulait sauter. Sauter le pas. Partir loin de cet enfer. Elle ne vivait plus. Elle survivait. Savez vous ce qu'est de survivre ? La réponse est non.
Elle. Elle le sait. Que trop. Être là, sans l'être. Répondre, sans savoir ce qu'on nous a dit. Parler, sans savoir à qui. Pleurer, sans faire aucun bruit. Elle n'a pas d'amis. Ou si. Deux. Sa lame. Et son sucre du paradis. Deux. Les deux seules qui assistent chaque soirs à la même chose depuis deux ans. Deux ans. Deux années passées à s'ouvrir les poignets. Deux années à s'injecter du paradis dans les veines. Elle arrivait à tenir grâce à sa. Mais aujourd'hui elle ne peut plus. Une fois de plus, ils l'on humiliée. Plus que les autres fois. Des flashs lui reviennent en tête. Sa photo. Ses photos. D'abord Elle, habillée en noir, posant sur une tombe et tenant son appareil photo d'un bras pour faire son cliché. Puis l'humiliation. Partout. Des rires. Des moqueries. De la méchanceté. Ses pleurs. Ses cris. Mais personne ne l'aide. Personne. Personne ne l'entend. Personne. Elle court. Loin de cet endroit. Loin de cet enfer. Mais pour aller vers un autre. Elle passe d'abord au parc abandonné et s'y pose. Avant de partir pour sa maison. Chez elle. Non. Ce n'est pas chez Elle. C'est chez Lui. Elle, on ne la compte pas. C'est une ombre. C'est un tableau. Un jouet. Une plante. Une potiche. Mais pas une personne. Elle, c'est rien. Ce n'est plus rien. Elle ouvre sa porte. Il est dans le salon. Regardant une émission. Elle monte dans sa chambre. Pleurer. Souffrir. Chuchoter. Haïr. Rêver. Mourir. Elle se relève. Abattue. Épuisée. Vide. Elle ouvre la porte de sa chambre. Se dirige vers la salle de bain.
Cette pièce. Pour la dernière fois, Elle en abaisse la poignée. Pour la dernière fois, Elle déplace le meuble. Pour la dernière fois, Elle pénètre ses mains dans le bas du mur. Pour la dernière fois. Elle veut finir en beauté. Elle veut en finir joyeusement. Dose ultime. Dose mortelle. Son sucre du paradis dans une cuillère à soupe. Que fait Elle ?! Oui c'est vrai Elle veut en finir. Elle sort alors une deuxième cuillère. Puis une troisième. Sucre du paradis.. Joli, joli.. Un briquet. Une flamme. De la chaleur. Et sa jolie seringue qui approche lentement du solide devenu liquide. Elle cale la cuillère. Évitant que sa liqueur coule. La seringue aspire. Le niveau monte. Doucement. Deuxième cuillère. Elle recommence. Dernière cuillère, même rengaine. La seringue est pleine. Pleine de ce liquide transparent. Son sucre du paradis. Son paradis. Ou son enfer. Comme vous le voulez. Elle prend maintenant le garrot. Le sert à son bras droit. Elle sort le bout de métal tranchant. Eguisé comme une feuille. Elle va le faire. Elle ne renoncera pas. Elle à beaucoup réfléchit. Maintenant, elle le fait. Elle passe sa lame de cutter du dessous de son oeil au bas de sa joue gauche. Une entaille. Ce n'est pas grave. Ce n'est rien. C'est ce qu'elle pense. Elle ne ressent aucune douleur. Mais ses larmes rouges coulent pourtant à flot. Elle ne peut pas les arrêtées. C'est le moment. Elle prends en main la seringue, et l'introduit doucement dans sa veine. Le liquide se répend en elle à une allure fulgurante. Quelques minutes passent. La liqueur est imprégnée dans son corps. Ses amies ne peuvent plus rien cette fois ci. Elle voit des couleurs. Elle voit des amis. Son frère. Il l'aime. NON ! Ce n'est qu'une illusion. Cette pensée lui fait l'effet d'une décharge electrique. Non il ne l'aime pas. Non elle n'a aucun ami. Non elle ne voit pas de couleurs. Elle voit sa vie en noir. Elle ferme les yeux. Approchant la petite lame de métal de son poignet gauche. Elle entaille. Juste en surface mais assez pour que son corps se vide de sa douleur. Elle reproduit plusieurs fois ce geste. Elle passe ensuite au poignet droit. Der letze Mal. Oui. La dernière fois. La lame coupe sa chair laiteuse. Et coupe jolie lame. Coupe lui la vie. Aide la encore une fois. Oui. Le sang jaillit de partout. Dans cette salle blanche, la couleur à repeint le sol. Une jolie peinture. Un joli tableau. Mais un tableau triste. C'était la fois de trop. Il suffit d'une fois, pour briser une vie. Il suffit d'une fois, pour mourir.
Dans le journal de la semaine suivante, son nom n'est pas mentionné dans la rubrique "Obsèques".
Personne ne la regrette. Personne ne parle d'elle. Mais attention. D'en haut, elle guette tous vos faits et gestes.. Jonas.. Méchant Jonas, attention.. Le colis n'est peut être pas un cadeau.. Ne te perds jamais dans les yeux de cette poupée.. Ne te perds jamais dedans.. Ou tu rentreras dans son jeu.. Tu ouvres la boite. Tu prends cette poupée et rigole. Ridicule n'est-ce pas ? Tu n'as pas encore regarder ses yeux. Jona, ne la retourne pas sinon tu vas.. NON ! Mais Jonas, maintenant il est trop tard.. Tu as regarder ses yeux. Ses yeux noirs. Ton monde va se détruire. Je t'avais prévenu Jonas ! Tu as jouer avec elle, maintenant à son tour.. Tu ne vois pas de qui je te parle Jonas ? Tu vas le regretter. Tu n'entends pas ce bruit de choque dehors. Trop occupé à écouter ta musique. Tu ne vois pas les gyrophares et les voitures autour de ce corps. Trop occupé à jouer sur ta playstation. Tu ne remarque pas cette personne dehors. Alors que c'est soit-disant la femme de ta vie. Demain, tu vas pleurer. Tu vas pleurer sa mort. A cette fille. Mais les jours d'après aussi. Oh oui tu vas pleurer Jonas. Mort. Douleur. Tristesse. Tu ne peux pas te débarasser de cette poupée Jonas. Ridicule n'est-ce pas ? Tu rigoles moins. Tu es son pantin, Jonas. Le jeu vient de commencer...

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