[Forever] ... /Style Manga Nana\

Forever

Chapitre 1 : Daryl

Ma ville natale se situe au bord de la mer Méditerranéenne.
Je n'ai jamais connu mon père, décédé quand j'avais seulement onze mois.
Ma mère ne s'en ait jamais remise, elle le pleure encore aujourd'hui.
Malgré mes problèmes, je continue à vivre.
Vivre pour réaliser mon rêve ...

... apparaître au grand écran

_Villa de Margot, grande amie de Daryl, 18H47_

Margot : Pardon ?!
Daryl : T'as bien entendu ...
Margot : Mais pourquoi, tu n'es pas bien ici ?
Daryl : Ce n'est pas ça ... j'ai trop de mauvais souvenirs ici.
Margot : Mais ... et ta mère ? Ta famille ? Tes amis ? Moi ?
Daryl : Rien ne m'empêchera de revenir, et vous de venir.

Cela faisait maintenant quelques années que je pensais quitter ma ville.
Pour enfin réaliser mon rêve : devenir actrice.
Je voulais donc aller à Hollywood, pour commencer.

Margot : Et ... tu en as parlé à ta mère ? Si non, imagine un peu sa réaction. Tu es sa seule famille.

Ma mère a été abandonné par ses parents biologiques.
Et ses parents adoptifs sont morts dans un violent accident de voiture.
Triste histoire ...

Daryl : Je sais bien ... mais je veux vivre, moi ! Je ne veux plus rester dans l'ombre, à quoi ça sert ? Ca fait maintenant dix-neuf ans que mon père est décédé, et elle pense toujours et encore à lui. Rien qu'à lui ... je ne peux plus ne plus vivre pour elle.
Margot : C'est égoïste, tu sais au moins tout ce qu'elle a fait pour toi !?
Daryl : Non, c'est pas égoïste, c'est ma vie. Et le jour où elle me verra dans ses films à l'eau de rose qu'elle aime tant, elle pleurera de joie et comprendra mes choix. J'ai confiance en elle.
Margot : N'importe quoi ! Elle a besoin de toi, tu le sais, et tu t'obstines à vouloir partir.
Daryl : Oui ... désolée si ça ne te plaît pas, mais c'est comme ça. Et sache que ma mère me connait, elle va comprendre.

Je me levais de ma chaise, de suite talonnée par Margot.
Je l'adorai mais me montrais souvent dure avec elle.

Margot : Daryl ?
Daryl : Oui ?
Margot : Finalement ... quoique tu fasses, je serai toujours de ton côté. Alors ... si tu veux partir, fais, et sache que je serai toujours là pour toi.

Je n'avais rien à dire.
Rien.
Pour ne pas gâcher ce moment où nous étions dans les bras de l'une et de l'autre.

Daryl : Margot ... je pars dans deux jours ...
Margot : Alors passons deux journées ensemble qui combleront les deux années que tu passeras loin de moi ...

Forever

Chapitre 2 : Marie

Ma ville natale se trouve devant de grandes montagnes, elle est donc souvent sous la neige.
Mes parents sont divorcés, ma mère est avec un autre homme.
Mon père, lui, s'acharne sur son métier d'architecte renommé.
Entre eux, il y a mon rêve et moi ...

... créer ma propre ligne de vêtements.

_Boutique du centre ville, 18H47_

Daraphone : Non mais t'as vu ce haut ?!
Marie : Pas mal, pas mal ...
Daraphone : Arrête, il est complètement super !
Marie : Tu devrais voir celui que j'ai dessiné, hier soir.

Je souriais à mon amie.
Cette dernière est une adoratrice de la mode, comme moi.
Et cette passion de faire du shopping m'a donné l'idée d'être styliste.

Daraphone : Montre-le moi !
Marie : Il est dans ma chambre;
Daraphone : Zuuut ... hey, Mira, c'est quand que tu vas devenir célèbre ? Je rêve de porter tes créations, moi !
Marie : Arrête de m'appeler comme ça ... et ... c'est de ce que je voulais te parler.
Daraphone : De quoi ?
Marie : De mes commencements, idiote !
Daraphone : Tu te lances ?
Marie : Eh bien ... il se trouve que je pourrais commencer, oui, mais ... loin d'ici.
Daraphone : Loin ... loin comment ?
Marie : Hollywood.
Daraphone : Quoooooi ?!
Marie : Aller à Hollywood.
Daraphone : Mais ... et ... et nous ?
Marie : Mes parents ne s'occupent que d'eux, je suis majeure, j'ai l droit de faire ce que je veux et j'ai l'argent pour y aller.
Daraphone : Mais ... et pour y vivre ? Et moi ?
Marie : Je me débrouillerai. Toi ... je t'emmène avec.
Daraphone : Impossible, je dois rester moi, j'ai mes études ici.
Marie : Alors ... on se verra régulièrement. Avoue que t'as toujours voulu voir la ville de Hollywood.
Daraphone : Mouais ... et t'es sûre ?

J'en suis certaine.
Je pourrais enfin vivre comme je l'entends, faire ce que je veux.
Je vais enfin être ... moi.

Forever

Chapitre 3 : Daryl

Je n'avais certes pas énormément d'argent, mais j'avais assez économisé pour me payer un billet d'avion.
Et pour mon logement, j'avais pensé à vivre avec quelqu'un.
Une fille de même âge, si c'était possible.
Mais après tout, je pouvais aussi me payer un studio.
Pour l'instant, ce qui me préoccupe le plus, c'est comment je vais faire pour avoir un contrat.
J'avais bien du talent, mais il fallait que je trouve la bonne personne pour m'engager ...

... y arriverai-je ?

_Chambre de Daryl, au téléphone avec Margot, 19H58_

Daryl : C'est la seule chose qui me fait peur ... mais je vais tout de même me lancer. J'ai confiance en moi, je trouverai sans doute. ... quoi ? Si la bonne personne n'est pas à Hollywood ? Bah ... je pense que si, beaucoup d'acteurs ont débuté là-bas. D'accord ... à demain alors ! Je t'adore Margot.

Nous nous étions à peine quittées qu'on avait déjà été au téléphone ensemble.
Et je venais de raccrocher, elle me manquait déjà.
J'entrepris alors l'action de quitter mon lit pour descendre dans le salon.
Comme prévu, ma mère y était, mouchoir blanc dans une main et une photo de mon père dans l'autre.
Je soupirai.

Daryl : Maman ?

Elle ne m'avait pas répondu, étouffant un sanglot.
Je la pris donc dans mes bras puis lui caressais les cheveux.
Margot avait raison, quelque part ...

... qu'allait faire ma mère sans moi ?

Daryl : Maman ... je vais partir à Hollywood, pendant si petits mois, histoire de savoir si mon talent intéresse des producteurs ... mais je te téléphonerai tous les jours, je ne t'oublierai jamais.

Là aussi, je n'entendis rien.
Des larmes perlaient sur ses joues blanches.
Et ses yeux, peuplés de cernes, ne voyaient plus rien.
Si bien qu'elle me demanda de m'accompagner à son chevet.

Daryl : Je te le jure Maman, et puis ...
Mme Lyddies : Va, ma fille ... je serai toujours fière de toi.

Je ne m'attendais pas à cette réponse, je fus donc fort troublée quand elle parvint à mes oreilles.
Elle ... acceptait.
Ma mère acceptait mes choix, mes envies, mon ... rêve.
Je la gratifiais alors de mon plus beau sourire et son visage s'illumina.

Mme Lyddies : J'ai confiance en toi, et nous, ton père de là-haut et moi d'ici, te regarderons toujours. Après tout, tu ne peux pas vivre ici. Quand je te vois, on dirait un animal sauvage en cage ... va donc.

Là aussi, je n'avais plus rien à dire.
Je devais me contenter de mettre sa main contre ma joue.
Je ne voulais pas que mes paroles déchirent ce moment si précieux.

Forever

Chapitre 4 : Marie

Mon père étant un architecte, je n'avais aucun problème en matière d'argent.
Je pense donc aller en avion, à Hollywood.
Ce dernier s'en ficherait sans doute où j'allais partir, il suffisait juste de lui ô combien ses plans de maisons étaient beaux.
Ce n'était certes très gentil de ma part d'agir ainsi, surtout que sa femme, ma mère, l'a quitté pour un autre.
Mais j'ai énormément de mal à avoir une discussion fille/père avec lui ...

... il est vraiment asociale.

_Chambre de Marie, sur MSN avec Daraphone, 19H58_

Marie : Mais quelle idiote, cette Dara ... pourquoi elle m'écrit qu'un avion risque toujours de se crasher ? Elle va me porter la poisse !

Je discutais avec mon amie depuis une bonne heure déjà.
Je l'adorai vraiment mais je pouvais me passer d'elle facilement.
Je n'avais jamais découvert la "meilleure amie" ...

...existe-elle seulement ?

Marie : Ah oui, le haut ...

Je me levais de ma chaise de bureau pour rejoindre la grand table qui me servait d'atelier.
Sur cette dernière se trouvaient de grands classeurs, de gigantesques piles de feuilles.
Et, au milieu, ma toute nouvelle création.
J'avais dessiné un tee-shirt de couleur noir.
Les côtés étaient ouverts et liés par une cordelette d'un ton mauve mystérieux.
Le décolleté était marqué par des limites en dentelles également mauves.
Je pris donc la feuille et la mis devant la caméra.

Marie : Voyons voir de ce qu'elle pense de celui-ci ...

Je levais mon regard sur notre conversation et je pus lire une remarque et un avis intéressants.
Elle trouvait cela chic et que les couleurs allaient parfaitement ensemble.
Si seulement la maison de vêtements que j'aimerai intégrer pense cela ...

... je serai si heureuse !

Forever

Chapitre 5 : Daryl

La nuit était passée, calme et douce.
J'avais rêvé d'interview, de micros et de journalistes impatients.
Je rêvais d'avoir cette vie ...

... que j'allais bientôt avoir.

Daryl : Bon, aujourd'hui, voir Margot et préparer mes affaires !

Je me levais avec entrain.
J'allais dans ma salle de bain et vis une jeune femme aux cheveux emmêlés.

Daryl : La claaaaasse que ça ferait avec un bandana !

J'allais donc fouillé dans mon armoire et y trouvais un large bandana rouge.
Souriante, je rejoignais mon miroir et fis ma coiffure.
Contente du résultat, je me pressais de me laver la figure.
Maquillage oublié, je filais en bas, et j'y trouvais ma mère.

Daryl : Maman ! Comment vas-tu, aujourd'hui ?
Mme Lyddies : Comme d'habitude, ma fille. Et toi ?
Daryl : Assez bien. Tu vas faire quoi dans la journée ? Ca te dérange si je vais rejoindre Margot ?
Mme Lyddies : Non, non, vas-y.

Je lui fis mon plus beau sourire puis commença à marcher.
Mais avant de franchir le seuil de la porte, je me retournais.
Grave erreur de ma part, je vis ma mère pleurer.

Forever

Chapitre 6 : Marie

Cette nuit s'était passée lentement.
Je m'étais réveillée plusieurs fois en sursauts.
Je ne me rappelais jamais de mes rêves, et préférais cela que de m'en souvenir.
Je me levais donc et alla me préparer.
Comme j'avais des bouts de tissus, je les utilisais pour me faire des vêtements.
Aujourd'hui, j'avais décidé de porter l'ensemble vert et argenté que j'avais créé.
Puis, après m'être lavée, je me maquillais et descendis dans la cuisine.
Je saluais mon père ...

... qui ne répondit pas, préférant suivre son émission à la télévision.

Marie : P ... papa ?
Mr Ulrika : Tais-toi donc.

Choquée, je faillis renverser mon jus de fruit par terre.
Je pris donc l'initiative de quitter la pièce pour aller boire dans le salon.
Je bus mon jus d'orange d'un trait et pensait à plus tard ...

...qui se trouvait être un futur proche

Marie : Demain, direction aéroport.

Je montais alors les marches de l'escalier pour aller dans ma chambre.
Dans celle-ci je m'enfermais.
Puis, je pris ma large valise et allais à la rencontre de mes affaires.

Forever

Chapitre 7 : Daryl

Je pris ma mère dans mes bras et la laissais pleurer.
Après tout, je ne pouvais faire autre chose.

Daryl : Maman ...
Mme Lyddies : C'est ... dur à accepter. Mais pour toi, je le ferai sans problème. Juste que le fait que tu partes demain me ... m'assomme.
Daryl : Tu veux que je reste avec toi, aujourd'hui ?
Mme Lyddies : Non, va avec Margot, vous êtes comme soeurs. Liées par l'amitié et non de sang ... tu reviens ce soir, n'est-ce pas ?
Daryl : Bien entendu ! Et puis ... j'ai mes affaires à préparer.
Mme Lyddies : Ne tarde pas trop, alors.;
Daryl : Promis. Prend soin de toi !

Je lui offris un sourire apaisant puis la quittais tout en lui envoyant des baisers.
Je sortais alors de notre maison puis tombais sur un chat.
Il semblait abandonné ...

... comme ma mère.

Daryl : Je ... ne peux pas aller chez Margot ainsi. Je vais bientôt la quitter et je passe mon temps avec d'autres personnes qu'elle. Qu'en dis-tu, chaton ?

Je le pris alors dans mes bras.
C'était une petite boule de poils noirs avec de petits yeux vert vif.
Et il n'avait pas de collier.
J'entrais alors dans ma maison avec lui.
Ma mère fut très étonnée quand elle me vit arrivée.
Le petit chat qui dormait à présent dans mes bras fut déposé sur le canapé et je m'avançais vers elle.

Mme Lyddies : Daryl ?
Daryl : Je ... Maman, aurais-tu envie de sortir quelque part ?
Mme Lyddies : Mais ... et Margot ?
Daryl : Répond moi, s'il te plaît.
Mme Lyddies : Je ... au cinéma, peut-être ... mais seule ...
Daryl : Alors, on y va ! Entre filles.
Mme Lyddies : Daryl, tu es sérieuse ?
Daryl : Bien entendu. Allez, viens !

Je partis chercher sa veste et lui pris la main.
Je lui souriais encore puis nous partîmes de la maison en parlant, en riant.
Puis, je pris mon portable ...

... et envoyais un message à Margot.

Forever

Chapitre 8 : Marie

Je voulais emporter beaucoup de choses.
En premier, mes créations.
Puis, mon armoire, mes accessoires, toutes mes affaires.
Mais quand j'ai essayé de fermer ma valise ...

... tout a sauté !

Marie : Pfff, il y a trop de choses ... j'en ai maaaarre ...

Comme je ne suis jamais allée très loin, je n'avais qu'une valise.
Mais tout pouvait s'arranger.
Des créations, je pouvais en faire sans problème.
Je les ferai donc là-bas.
Pour ce qui est de mon armoire, comme l'été est à venir, je vais laisser les manteaux et les moufles.
Il y a donc déjà plus de place.

Marie : Donc, mon portable, mon I-pod, mon ordinateur portable ...

J'avais tout.
Je recommençais donc et ma valise se ferma, non toute seule, après de longues minutes.
Après tout, il s'agissait là des éléments ...

... de mon avenir.

Marie : Demain ... c'est décider, je pars demain.

Je descendis alors, prête à tout faire pour avoir de l'argent de mon père.
Idée sournoise mais qui en valait la peine.
Après tout, maintenant, je suis dans le monde des grands ...

... c'est chacun pour soi.

Forever

Chapitre 9 : Daryl

Ma mère et moi étions devant le cinéma de notre ville.
J'attendais Margot, que j'avais prévenu, tout en souriant à ma mère.
Cette dernière reprenait des couleurs au niveau du visage ...

... ce qui me rassurait.

Margot : Daryl !

Je me retournais, heureuse d'entendre cette voix.
Elle me regarda avec un sourire moqueur.

Daryl : Quoooi ?
Margot : C'est quoi ce style ?
Daryl : Celui de la très grande Daryl !

Elle me sourit puis passa un bras en dessous d'un mien.
Et nous entrâmes dans le bâtiment d'où ils sortaient des voix étranges.

Forever

Chapitre 10 : Marie

Marie : Paaapa ?

J'étais à ses côtés, avec mon verre de jus de fruit.
Faux sourire, fausse voix joyeuse.
Lui, il était scotché à la télé ...

... et s'en fichait bien de ce que je lui disais.

Marie : Papa ?
Mr Ulrika : Quoi, qu'est-ce que tu veux encore ?
Marie : Je peux voir tes nouvelles créa's ?
Mr Ulrika : Tu t'fous d'moi ?
Marie : Nan, je m'intéresse juste au travail que fait mon père.

Il se leva alors, en soupirant, et alla près de son manteau de cuir.
Il en sortit une liasse de billets et me la tendit.
Étonnée qu'il me donne ça ainsi ...

... je ne sus que dire, que faire.

Marie : Mais ...
Mr Ulrika : Prend donc.
Marie : Papa ...
Mr Ulrika : Tu me soûles là, et comme je sais à quoi tu penses faire, c'est à dire partir d'ici, prend ça et va-t-en.

Mes larmes me chatouillaient les prunelles.
Il ...

... me jetait dehors !

Forever

Chapitre 11 : Daryl

Ma mère était plongée dans son film d'amour tandis que Margot et moi discutions.
Elle m'offrait des sourires chaleureux, qui cachaient parfois mal la peine qu'elle avait.
Cette peine de me voir partir ...

... si tôt.

Margot : C'était une très bonne idée de l'emmener ici.
Daryl : Oui ... dis, Margot, je peux te demander encore une chose ?

Elle frissonna au mot "encore".

Margot : Bien sûr, je t'écoute !
Daryl : Je ... est-ce tu pourras, des fois, quand tu en auras envie, rendre visite à ma ... mère ? Je sais, c'est mal de demander ça parce que c'est moi qui l'a quitte. Mais je ne sais plus quoi faire ... elle m'encourage dans ce que je veux faire mais pleure quand je pars, raison de pourquoi nous sommes ici toutes les trois.
Margot : Pas d'inquiétude Daryl, je lui rendrais visite tous les jours si tu le souhaites.

Et comme d'habitude, je ne disais rien.
Mon regard, mon sourire montraient ce que je ne pouvais pas dire.
Margot le comprit, me prenant la main et essuyant une larme qui perlait.

Margot : Tu peux partir tranquille, Daryl ...

Forever

Chapitre 12 : Marie

Je n'avais pas pris l'argent.
Non, je n'en voulais pas.
J'allais prendre le mien, celui que j'ai économisé depuis tant d'années pour me payer un studio de créations.
Aujourd'hui, cet argent va me servir à m'élancer dans mon rêve.
Un rêve ...

... dont je ne me réveillerai jamais.

Marie : L'idiot ...

Je n'avais jamais eu de relation simple avec mon paternel.
Mais aujourd'hui, il m'avait choqué.
Il me demandait de partir, en quelque sorte.
C'était affreux ...

... de sa part !

Mr Ulrika : Marie ?

Je sursautais.
Je ne l'avais pas entendu venir.
Très vite, je pris ma valise qui était remplie et je me plaquais contre l'un des murs de ma chambre.

Marie : Qu ... quoi ?
Mr Ulrika : Y a ... ta mère au téléphone.

Je devins blanche ...

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Chapitre 13 : Daryl

J'étais de retour à la maison.
J'avais prévu avec Margot qu'on se rejoindrait demain à l'aéroport.
Ma mère, elle, ...

... il vaut mieux qu'elle reste ici.

Daryl : Je monte dans ma chambre !
Mme Lyddies : Oui ...

Je lui souris puis grimpais les quinze marches de notre escalier en bois.
Celui-ci grinça quand j'atteignis la dernière.
Puis, je faillis laisser tomber mon pied sur ...

... l'adorable petit chaton que je venais d'adopter.

Daryl : Tu es là, toi !

Je le pris dans mes bras et le câlinais.
Il ronronna de plaisir.

Daryl : Mh ... il te faudrait un nom ... Mira. Comme tu es une fille, ce nom te va à merveille.

J'entrais alors dans ma chambre avec Mira.
Puis, je pris mes valises et commençais à les remplir.
CD, MP 3, MP 4 et portable étaient les premières choses que je fourrais dedans.

Daryl : Et voilà ma dernière nuit qui approche ...

Forever

Chapitre 14 : Marie

Je pris le téléphone en évitant soigneusement de toucher mon père.
Il me dégoûtait ...

... au plus haut point.

Marie : Allo ? Maman ... j'vais bien. Non, j'ai pas envie de venir. Non, j'ai pas envie que tu viennes. C'est ça, au revoir.

Avec elle, ça changeait tout le temps.
Un jour je suis sa fille chérie, le lendemain je suis une enfant indigne.
Eh bien, qu'elle pense ce qu'elle veut ...

... je m'en fiche !

Marie : Tiens.

Je lui rendis le téléphone mais mon père ne partit pas.
Je le fixais, cherchant ce qu'il voulait en vain me dire.

Mr Ulrika : Marie ... faut que je t'avoue quelque chose.
Marie : Je t'écoute.
Mr Ulrika : Je ... ta mère.
Marie : Quoi, ma mère ?
Mr Ulrika : Tu as prévu de partir cette nuit, n'est-ce pas ?
Marie : Non, et parle donc ! Quoi, ma mère ?!
Mr Ulrika : Ce ... n'est pas ta vraie mère.

Je voulus rire.
Parce que je ne croyais pas à ce qu'il me disait.
Ma mère ...

... n'est pas ma mère biologique ?

Forever

Chapitre 15 : Daryl

J'étais allongée sur mon lit.
Mira était dans mes bras et je l'entendais ronronner dans mes cheveux.
Mais j'entendais aussi ma mère, qui parlait à mon père, comme tous les jours.
Ainsi que le vent ...

... synonyme à la liberté que j'allais avoir demain.

Daryl : Demain ... c'est le grand jour ! Daryl, la hollywoodienne ... ça sonne super bien ... j'ai trop hâte !

J'étais certes triste de quitter mon entourage.
Mais je ne pouvais que me réjouir de ce qui m'attendait demain.
Demain ...

... sera sans doute le plus beau jour de la vie.

Forever

Chapitre 16 : Marie

Je m'étais enfuie.
De chez moi ...

... y laissant ma souffrance et partant avec mes biens.

Marie : Ma mère ... Karina ...

Je savais que mes "parents" me cachaient quelque chose.
Cette relation avec mon père, ces habitudes avec ma mère.
J'aurai dû m'en douter ...

... que mon père avait trompé ma mère.

Marie : Mais pourquoi s'est-elle fait donc passée pour ma mère ?

J'étais énervée, fatiguée et rageuse.
En courant, j'avais réussi à atteindre la villa de mon amie japonaise.
Celle-ci fut fort surprise ...

... quand elle me vit avec mes bagages.

Marie : Daraphone, faut que tu m'aides ...

Forever

Chapitre 17 : Daryl

Ma dernière nuit, calme et sombre.
Je me tournais pour la dixième fois dans mon lit, espérant de trouver enfin le sommeil ...

... mais rien.

Daryl : Pfff ...

Je n'arrivais décidément pas à dormir.
Je regardais alors Mira ...

... ce chat qui allait veiller sur ma mère avec Margot.

Daryl : Margot ... je ne peux pas l'appeler, il est 03H54 ... mais je ne sais pas quoi faire ...

Je pris alors tout de même mon portable.
Ce dernier s'alluma, vibra et me laissa m'émerveiller devant le fond que j'avais mis : Rolling Stone.
Puis, je composais le numéro de mon amie ...

... tout en priant pour qu'elle soit réveillée.