Fiction yaoi "15 juillet 2008, Le jour où ma vie a basculée"

15 Juillet 2008,
Le jour où ma vie à basculée.

Partie I

01h00. Paris. France.

Je suis assise à califourchon sur Lucie. Depuis environs quatres ans nous sommes ensemble. Nos amis proches ainsi que ma soeur et ses parents sont au courant. Cela ne les déranges pas. Et tant mieux. Nous sommes chez Jessy, le meilleur ami de Lucie et fêtons notre bac. Lucie en L et moi en Pro. On est une bonne soixantaine. Des gens de ma classe, d'autre de la sienne. Lucile, est couchée sur le canapé dans un état comateux tandis que sa cousine laetitia n'est pas au mieux de sa forme non plus. Jessy est carrément défoncé en se déchainant avec une blonde alors que Phyllicia regarde son verre de vodka se demandant si elle va le boire ou non. Je suis assez joyeuse ainsi que Lucie qui m'embrasse dans le cou.

- J'suis claquée ! me lance t-elle.
- J'veux bien te croire avec tout ce que tu t'es enfiler ! Lui répondis-je.
- Bah autant que toi ! Dit elle dans un sourire.
- Petite menteuse que tu es !
- Ah non !
- C'est pas moi qui me suis descendus les deux bouteilles de Martini Rosato qui restaient ! Dis je alors en rigolant.
- Tss..

Elle replonge ensuite dans mon cou où je sens quelques secondes après ma peau être aspirée. Je me recule brutalement.

- T'arrêtes oui ?!
- Mhh nan..

Je soupire tandis qu'elle repart à l'assault de ma peau.

- Oh, allez ailleurs hein ! Fit Jessy la blonde du début au bras.

Alors Lucie se lève et m'entraine à l'étage. La musique se fait un peu moins forte alors que l'on emprunte le couloir nous dirigeant vers la dernière porte de gauche. Lucie l'ouvre, se retourne vers moi m'entrainant vivement avec elle. Je ferme la porte par un coup de pied tandis qu'elle me colle à celle-ci.
Soudainement, elle plaque violement son bassin contre le mien et saisit mes cuisses pour me soulever. J'accroche directement mes mains à son cou et mes jambes à sa taille. Rien que ce contact nous fait pousser un gémissement de plaisir. On s'embrasse toujours plus langoureusement alors qu'elle nous bascule sur le lit. J'ai une pensée qui me fait rire, arrêtant Lucie dans son action.

- Quoi ?
- Rien, j'pensais juste que si on continus à ce rythme, le lit de Jess' sera plein de mouille quand il se couchera ! Dis-je en rigolant.
- Bah..

Elle fût coupée par la porte qui s'ouvrit violement.

- Oh merdeuh ! Fit Lucie.
- Putain on change de pièce ! Brailla Jessy à sa copine de la soirée.

On entendis un vague "On va où ?" suivit d'un "T'as déjà tester le toit ?" ce qui nous fit exploser de rire.

- Bon, j'crois qu'on sait quel est le programme pour lui ! Me lance Lucie.
- Le toit..

Nous repartons alors dans un fou-rire que nous ne calmerons que vingts grosses minutes plus tard.

- Il est quelle heure ? Me demande mon ange.
- Attends.. Lui repondis-je en cherchant mon portable.
- Il est une heure vingt. Repris-je alors.
- Mon père arrive dans quarante minutes. Dit elle me tendant le bras que je saisis.
- Bon bah on va dire au revoir aux autres !

En me relevant, elle m'embrasse langoureusement. Puis me susurre à l'oreille.

- En trentes minutes, j'peux te faire avoir le plus bel orgasme de ta vie..

Je crois qu'a cet instant j'ai dû mettre un certain temps à capter ce qu'elle venait de me dire puisque en temps normal, je lui aurais dit "T'es folle ?! Tu peux courir ma fille !" Et l'alcool n'arrangeant rien à cette situation. Ne portant qu'un baggy, un débardeur et mes dessous, la tache d'enlever mes fringues n'était pas rude pour Lucie. En dix secondes je n'avais plus que mon soutient-gorge et mon boxer. J'entrepris donc de lui oter son sweet mais c'est sans compter sur son aide.

- Bah pourquoi ? Lui demandais-je alors incrédule.
- J'ai dis qu'en trentes minutes, je pouvais te faire avoir le plus bel orgasme de ta vie. Me répondit elle en accentuant le ton sur le mot "te" et "ta".

Bien chérie, j'suis tout à toi ! Le message était bien passé, pas besoins de le répéter. Elle me fit reculer contre le mur ou elle se plaqua de tout son long contre mon corps qui bouillonait déjà. Sa main droite essayait en vain de dégraffer mon sous-tif tandis que la gauche exercait de douces carresses au niveau de mon entre-jambe. Plus les carressent s'éffectuaient, plus les gémissements osaient franchir mes lèvres. J'entendais Lucie et ses soupires au travers des baisers que l'on échangeaient. Elle décida de descendre. Sa main droite entrelaca mes doigts aux siens quand je sentis sa langue titiller le bouton (j'suis xD en écrivant ça là) de chair gonflé, et gorgé de plaisir. Son membre mouillé effectuait des carresses en même temps que l'un de ses doigts entrait en moi. Après quelques vas et viens, elle introduit un deuxième qui me fit me cripser. Elle ne bouga plus ses doigts, m'habituant a cette présence puis un coup de rein de ma part lui fit comprendre que le plaisir prenait le dessus. Sous mes plaintes, ses vas et vients se firent plus rapides, plus brutaux mais pas moins amoureux. Sentant le sommum du plaisir venir, mes mains se crispes, mon corps se cambre, les mains de Lucie me sers plus fort, une douce chaleur liquide se répand sur ses doigts, je brule de tout mon être. Quand mon corps s'affaisse un peu, je pousse un dernier gémissement quand elle retire ses doigts pour sentir de-suite les bras protecteurs de mon ange se refermés sur moi.

- Je.. T'avais dis qu'en trentes minutes..

Je la fis taire en l'embrassant amoureusement avant que sa langue ne vienne demander l'accès à ma bouche. Après ce baiser, nous décidons d'aller dans la salle de bain nous laver les mains et le visage. On prendra notre douche demain. Je regarde l'heure. Il nous reste dix minutes pour dire au revoir. Ce sera vite fait ! Nous descendons en bas où nous trouvons Lucile, Laetitia, Phyllicia rigolant toutes trois aux blagues d'Erwan.

- Hey, on y va nous ! Lance Lucie.
- Oh déjà ? Reprit Erwan.
- Bah oui beau-papa vient dans dix minutes ! Répondis-je alors.
- Oh vous allez nous manquer !!! Dirent en coeur Laetitia et Lucile.
- On se revoit demain soir ! Dis Lucie dans une moue d'incompréhension.
- Bah quand même ! Reprirent les cousines.

On rigole un peu puis leur faisons la bise. Tanpis pour Jessy, il n'avait pas à être sur le toit ! On sortit du studio et attendions le père de Lucie, David, pendant que cette dernière s'allumait une clope. Aerials de l'album Toxicity retentissait signe que David n'était plus très loin. On s'assit sur le trottoir, puis nous levions puisque David garait sa voiture.

- Alors c'était bien ? Demanda t-il.
- Très !!! Fut le seul mot prononcable par Lucie.
- Bon je conclus que oui vu que ma fille est bourrée ! Répliqua t-il pendant que nous montions en voiture.
- Oh nan là c'est rien ! Lui répondis-je pendant qu'il démarrait.
- Bon allez on rentre..
- Je peux mettre Hello ?
- Ouais vas y !
- Papa arrêtes toi j'me sens pas bien.. Fit Lucie.
- Bah dis moi, même bourée t'es malade ?! Dit il rigolant.

Il immobilise alors la voiture sur le bas-coté où Lucie sort en tibutant. Je détache ma ceinture et sors à mon tour.

- Ca va aller ? Lui demandais-je une main sur le dos.
- Ouais.. Je crois qu'il faut que je vois la route..
- Ok je passe derrière alors.

On remonte en voiture. David met Trust In You du groupe Offspring. On repart. Pour une fois, il ne roule pas trop au dessus des limites de vitesses ! Il doit être fatigué je crois.. Je ne vous ai pas expliqué, mais il y à deux ans, je faisais un voyage avec ma famille en avion. Il s'est craché. Les seuls rescapés, étaient ma soeur, moi ainsi qu'une vingtaine d'autres personnes. Elle à fait deux mois de comas.. Puis elle est partie. Je vis donc chez Lucie depuis ce jour. N'ayant pas d'oncles ni de tantes, David s'est dit "Pourquoi pas". Je lui dois beaucoup à David. Clarisse aussi. Même si elle à eu plus de mal que David à m'accepter au sain de sa famille. Lolita, la petite soeur de Lucie n'a rien dit. Au début le dialogue passait mal j'dois dire. Mais après ça allait mieux. Le ciel est étoilé ce soir. C'est même la pleine lune ! Moi j'aime quand c'est la pleine lune il se passe toujours des choses étranges. Vous ne pensez pas la même chose ? 'Fin moi j'ai toujours été un peu dérangée de la tête faut dire ! J'voulais être un vampire.. Bah ouais j'suis complètement allumée je le sais ! Mais on m'adore pour ça ! Non non mes chevilles vont tr..

Crouuiiiiuiiiii Broum ! (crissement de pneus et bruit de choc)

...

- L.. Les filles ! Oh les filles vous m'entendez ? Lucie !! Erika répondez moi !
- Monsieur, vous pouvez sortir ?
- Les filles elles..Elles ne répondent pas !
- T'as appellé le samu ?
- Oui oui ils arrivent !!
- Erika, Lucie !!! Les filles répondez aller ! Lucie !

J'entends des bruits de verres, des voix que je ne connais pas. J'entrevois une lumière rouge.. C'est le trou noir.

15 Juillet 2008,

Partie II

Le jour où ma vie à basculée.

18h30. Paris. France.

Un tintement sonore se fait entendre continuellement. Je n'arrive pas à bouger. Mes paupières me paraissent si lourdes.. Pourtant je sais qu'il fait jour. Je sens sur mon bras une chose froide. Comme un bout de plastique. Je ne comprends pas. Mais où je suis ?!! Il y à quelqu'un avec moi. Je le sens.

- Lu..cie ? Essayais-je d'articuler.
- Chut mademoiselle. Me répondit une voix douce et mielleuse.
- Mais.. Je..
- Vous êtes a l'Hopital St Joseph de Paris. Vous avez été victime d'un accident de voiture. Vous êtes arriver hier avec une cheville foulée et une paralysie du coté gauche. Vous avez aussi un poignet, et une côte féllée.
- Lucie..
- Vous pouvez ouvrir les yeux ?
- Lucie.. Je veux..
- Essayez..
- Non ! Dis en haussant le ton. Je veux voir Lucie..
- Ce n'est pas possible pour le moment. Elle se repose.
- Elle va bien ? Demandais-je soudain prise de panique.- Bien sûr calmez vous. Votre amie va bien.
- Et David..
- Il n'a presque rien. Juste deux ou trois égratignures.
- D'accord..
- Reposez vous un peu, un medecin viendra vous voir dans vingts minutes. Ensuite vous pourrez manger.
- Mais.. Il est quelle heure ?
- Il est dix huit heures quarante.

J'entends alors des pas, une porte s'ouvrir et se refermer puis plus rien. La personne est sortie. Je bouge donc mon bras droit et atteint mes yeux. Je les touches pour voir si j'ai quelque chose mais rien. Aucun tissus, aucune douleur tel qu'elle soit. Donc ils n'ont pas étés touchés. J'essayes donc à nouveau et parviens difficilement à les ouvrirent. La luminosité de la pièce me fais mal mais tanpis, je m'y habituerais. J'essayes alors de me relever grasse à ma main droite mais abandonne vite en poussant une plainte aigue. J'avais oublier que j'ai une côte féllée. Je tends donc le bras en arrière appuyant sur le bouton blanc. Quelques secondes après, une infirmière entre.

- Oh, vous avez un problème ?

Je reconnais de-suite la voix de tout à l'heure. Tout comme cette tinte, c'est une jeune femme aux traits doux qui se présente à moi. Une femme menue, assez petite, je dirais un mètre soixante-cinq comme moi. Brune avec des reflets cuivrés. Elle à de jolis yeux en amande de couleur foncés. En descendant le regard, je m'apperçois:

- Vous.. Je peux vous poser une question ? Dis-je hésitante.
- Oui bien sûr ! Répondit-elle avec un sourire encourageant.
- Vous êtes enceinte ?
- Oh.. Oui de cinq mois ! Dit-elle après une mine surprise de part ma question.
- Euh, je ne veux pas parraître méchante, mais vous avez un assez gros ventre pour un cinquième mois..
- Oui, j'attends des triplés. Répondit-elle souriant.
- Ouh ! Bonne chance ! Dis-je du tac au tac. Ce qui la fit rire.
- Il n'y aurait pas un mirroir dans la pièce ? Repris-je doucement.
- Non je suis désolée, nous ne mettons plus de mirroirs dans les chambres des patients de peur qu'ils les brisent pour.. Se mutiller par exemple. Mais le médecin vous en apportera un.
- D'accord.
- Et bien dites moi, dit elle fixant mon bras, vous avez un joli tatouage ! Reprit-elle surement pour me détendre.
- Oui je..
- Lucie.. Me coupa t-elle avec un sourire.. Attendrit ?

Je n'eu pas le temps de répondre, la porte s'ouvrant sur un homme.

- Bonsoir.. Erika ?
- Bonsoir. Oui c'est moi.
- Bien. Comment te sens-tu ?
- Bah.. Le bas de mon visage me tire un peu; sa gratte..
- Oui c'est normal. Ton infirmière te passera une pommade dessus ce soir. Sinon, nous allons vérifier que rien n'a bouger depuis hier.
- D'accord.

Il s'avance alors avec un marteau, un stétoscope et une languette de bois.

- Tu peux ouvrir la bouche et faire "Ah"

Je m'exécute alors que l'infirmière ammène une petite lampe.

- As-tu mal quand je te touche ici ? Demande-t-il appuyant sur mes ganglions.
- Non ça fait rien.
- Bien. Maintenant je vais regarder tes yeux.

Il prend la lampe, m'éclaire l'oeil gauche, puis fait la même chose avec le droit.

- Bien, maintenant je vais t'osculter. Il faut que tu te relève. Je sais que tu as mal à tes côtes, mais on va t'aider. Tu es prêtes ?
- Je crois..

Il compte jusqu'a trois et me relève. Je n'arrive pas à retenir une plainte. Il prend ensuite son stétoscope, me demandant de respirer. Puis il me le passe dans le dos, me redemandant la même chose. Un fois chose faite, il tire la couverture devoilant mes jambes. Je remarque alors un gros bandage au niveau de ma cheville droite, et ma jambe gauche..

- Mais.. Mon dieu c'est quoi qu'est-ce-que j'ai ?! Dis-je plus que paniqué par la vision s'offrant à moi.
- Chut calmez vous.. Dit l'infirmière en me tenant les épaules.
- Que je me calme ?? Mais ma jambe est toute bleue ! Fis-je orrifié.
- Calme toi Erika. C'est normal qu'elle soit bleue. Elle reprendra sa couleur normal dans quelques jours. C'est juste le coup. Bon, tu as une paralysie temporaire. Il suffira d'un peu de ré-éducation, et ce sera comme avant ne t'en fais pas. Certes, ça choque et c'est tout à fait normal, mais ne paniques pas d'accord ? Tout ça ne restera pas. Je vais tester avec ce marteau si tu as des réflèxes. Enfin plutôt si tu sens quand je tape.
- Vous allez pas taper fort hein ? Dis-je un peu déboussolée.
- Non, il rit un peu, je ne suis pas mécanicien ! Je vais juste tapoter avec. Tu n'auras pas mal fais moi confiance.
- Um..

Il tape un premier coup sur mon gros orteil. Rien. Sur le deuxième, rien. Sur le troisième, le quatrième et le dernier, rien.

- Tu n'as rien sentis ?
- Absolument rien.
- Bien.

Il recommence alors sur la plante de mon pied. Je le sens rien du tout. Il remonte sur mon mollet, sur mon genoux, rien. Je le regarde un peu désemparée, alors qu'il me fait un petit sourire. Il remonte sur ma cuisse. J'ai l'impression de ressentir quelque chose.

- Là !!
- Tu as sentis ?
- Oui je.. Je crois.
- Regardez moi.

Je m'exécute. Au bout de six secondes je sens un coup.

- Oui je l'ai sentis ! M'exclamais-je.
- Bien ! Fit-il assez confiant. Cela est au moins positif, tu sens le haut de ta jambe. Sinon, as-tu envie de quelque chose ?
- Mademoiselle voulait se voir tout à l'heure.. Fit l'infirmière.
- Oh ! Et bien..

Il retourne sa plaque et me la tend. Je l'attrape et me fixe directement. Je..

- J'ai..
- Des morceaux de verres sont venus s'encastrés à coté et dessous ta bouche. Tu en avais même sur ta lèvre inférieure. C'est ça qui te gratte. Mais d'ici deux semaines, tu n'auras plus rien.
- Je voudrais voir Lucie..
- Oh.. Et bien ton amie est..
- C'est grave ?? Le coupais-je paniquant.
- Non ne t'en fais pas ! Elle à reçut un gros choc. Un traumatisme cranien assez violent, elle nous à fait un petit comas. Mais elle est hors de danger ne t'en fais pas.
- Oh.. Merci..
- Cependant, elle risque d'avoir perdu la mémoire..
- Quoi ?
- Ce ne sera que temporaire je pense, mais c'est un risque.
- Vous.. Vous pensez qu'elle pourrait oublier quelqu'un ?
- Ca je ne le sais pas.. Si tu veux la voir, tu pourras y aller après ton repas que Julie va aller chercher.

Je vis l'infirmière sortir de la pièce.

- Veux-tu autre chose ?
- Bah.. Voir David.. C'est possible ?
- Oui. Je vais le cherché.
- Merci..

Il sortit a son tour de la pièce, pendant que Julie rentrait avec un plateau.

- Ce soir c'est haricots verts, et blanc de dinde !
- Je n'ai pas très faim.. Voyant les haricots.
- A non pas avec moi ! S'exclama-t-elle en souriant. Tu vas me faire le plaisir de manger au moins la moitié du plat. Elle reprit devant mon air monotomne: Je sais que tu n'as sûrement pas le coeur a manger, mais il le faut. Aller.

Je commence donc péniblement à manger. Beurk, c'est infecte. Je maintiens, je déteste les haricots. J'entame alors la viande, pendant que la porte s'ouvre. Julie se lève allant ouvrir. David apparait.

- Sdawisd !! M'exclamais-je la bouche pleine.
- Erika !

Il se précipite et m'embrasse sur la joue.

- Ca va ?
- Bof.. La nourriture ch'est dégeulache..
- Lucie à fait la même tête que toi ! Dit-il rigolant un peu.
- J'pourrais aller la voir après ? Demandais-je après avoir avaler ma bouchée.
- Euh..
- Oui tu pourras. Fit le docteur pendant que David se tournait vers celui-ci.

Je me dépêcha de finir mon assiette, demandant à Julie de me mettre debout.

- Oh non, pour toi ce sera le fauteuil !
- Mais..
- Dis-donc jeune fille, il me semble que tu ne peux pas marcher. Et je ne vais pas te porter, je pense que c'est un record de porter trois personnes en même temps, et c'est facile mais je ne veux pas m'essayer au record de quatre. Donc tu iras sur ce fauteuil.
- Ouais..

David et le docteur m'aident à me mettre dans ce fauteuil. Mon dieu c'est pas confortable ça ! David veut me pousser mais je m'y oppose. Nous sortons donc de ma chambre, et pénétrons dans le couloir. Ce qui m'énerve dans les hopitaux, c'est que ça sent la stérilité. C'est vrai, ça pu ce truc ! On croit tous, quand on est jeune que ça sent la mort, mais en faite non, c'est le produit pour tout stériliser qui sent comme tel. Ah.. Vive la médecine puante..

- Tu sais, je.. Elle à perdus.. Commença David.
- David, je sais qu'elle aura sûrement des petites pertes de mémoires mais t'inquiètes pas j'vais l'aidée à se souvenir ! Dis-je confiante.
- Mais..
- Chut.

Je lui fis un sourire chaleureux et entrais dans la pièce en poussant les roues de mon fauteuil.

- Hey ça va mieux toi ? Demandais-je m'aprochant plus près.
- Euh oui mais tu..
- Oh c'est rien t'inquiètes, juste une petite paralysie de rien du tout et..
- T'es qui ? Me coupa -t-elle.

Ma bouche s'ouvre, sans qu'aucun son ne puisse passer. Je détournes les yeux vers david qui me regarde.. Désolé ? Je ne sais pas. Ma vue se brouille.

- C'est Erika ta.. Ta meilleure amie.. Dit alors David.
- Ah.. Désolée je me souvenais pas de toi.

Aie. J't'en pris mon ange arrêtes. Pourquoi moi ?! Je sens les larmes envahirent mes joues. Je me retourne, regarde David durement et sors aussi vite que je peux de la chambre. Je me réfugie dans la mienne et laisse enfin exploser toute ma peine, et ma douleur. Aussi bien mentale que physique.

Elle. M'a. Oubliée.

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